Pour s’assurer que la course du jour J se déroule dans les meilleures conditions possibles, mieux vaut prendre quelques précautions en suivant ces règles simples et éprouvées par plusieurs coureurs très expérimentés :

La première et aussi la plus importante : Conservez vos habitudes alimentaires la veille ou lors d’une course

Cela sous-entend de ne surtout pas changer ses habitudes en termes d’alimentation avant une course. Vous êtes fan de cuisine asiatique et cela vous tente de commander un plat exotique au lieu de manger l’habituel plat de pâtes ? Mauvaise idée. Restez sur ce que votre organisme connaît et ne prenez pas de risques inutiles. Il en va de même pour l’alimentation pendant la course. Vous n’avez jamais testé les gels, ne faites pas le test pendant votre course. La bonne digestion pendant l’effort est très importante pour la réussite de votre course. Ne contrariez donc pas votre estomac 😉 Si vous voulez essayer une nouvelle recette ou barre énergétique, faites le…Mais pendant une séance d’entrainement.

Deuxième règle archi importante : Ne jamais courir avec un équipement que vous n’avez pas testé auparavant pendant vos entrainements

Il s’agit de tester d’abord le matos pour notre confort mais aussi pour parer à toute complication qui pourrait surgir. Voici quelques exemples :

-vos nouvelles baskets sont top mais elles n’ont pas encore eu le temps de s’adapter à la morphologie de votre pied. Du coup, lorsque vous courez en compète vous êtes moins à l’aise. Je vous conseille de faire au moins deux sorties avant la course pour que vous puissiez tester le dynamisme et l’adhérence de la chaussure.

-votre nouveau sac à d’eau avec pompe à eau va pouvoir vous hydrater pendant tout le trail et vous serez pas obligés de vous arrêter aux ravitos, mais vous avez pas prévu qu’il pouvait s’avérer d’une qualité médiocre et tremper allégrement votre dos en même temps qu’il hydrate votre gorge sèche.

-votre super t-shirt technique est vraiment trop classe mais vous avez oublié qu’on peut pas toujours prévoir au touché de la matière le niveau de respirabilité du maillot et sa capacité à sécher rapidement. C’est le cas aussi parfois des t-shirt offerts lors de certaines courses. C’est la raison pour laquelle je ne mets jamais un t-shirt offert de la course le jour J de la course.

Troisième règle qui a aussi son importance : Préparez vos affaires la veille et non le matin avant le départ de la course

Profitez de plus de sérénité le matin de la course en préparant la veille tout ce dont vous avez besoin. Cela vous évitera de paniquer si vous devez chercher votre dossard, votre maillot préféré ou encore des épingles à nourrice…Cette préparation participe aussi à vous préparer mentalement à la course qui vous attend le lendemain. Ça vous met en condition. Mais surtout il n’est pas rare que le nuit précédant la compétition soit plus courte que d’habitude, l’excitation vous empêchant de trouver le sommeil. Du coup même si vous avez moins dormi, vous savez qu’au réveil vous avez juste à déjeuner et à prendre vos affaires toutes prêtes.

Enfin soyez raisonnable la veille d’une course

Cela signifie d’essayer de reporter les sorties entre potes au lendemain de la course et de vous coucher tôt (même si vous n’arrivez pas à dormir). Dans la mesure de possible essayez de ne pas boire de l’alcool (même du vin et de la bière) au moins trois jours avant la compète. Grande amatrice de vin et de bière, je comprends que plusieurs d’entre vous ne seront pas ravis de lire cette ligne, mais c’est un fait avéré, l’alcool déshydrate. Faites le test : au lendemain d’une soirée pendant laquelle vous avez trinqué avec un verre d’alcool à la main, allez courir le matin. Vous vous apercevrez assez vite que vous avez plus de sel sur le front. Vous subissez les effets de la déshydratation due à l’alcool.