Ce sont les petits pas qui comptent

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Comment progresser en course à pied sans baisser les bras devant nos résultats ? C’est une discipline qui demande de la persévérance et beaucoup de patience. Ce sport plus qu’un autre nous apprend que ce sont les petits pas qui comptent.

Rien ne sert de courir il faut partir à point.

A chaque nouvelle entreprise nous nous fixons un objectif. Parfois, cela nous aide à avancer, mais pas toujours. Pourquoi perdons nous la motivation en route ? Pourquoi le chemin à parcourir nous effraie et nous fait douter de nos capacités ? Parfois l’objectif est tout simplement trop grand pour nous et dans ces cas-là il faut être sincère avec soi-même.

J’ai été personnellement confrontée à ce dilemme à plusieurs reprises, par exemple, lorsque je m’imposais des objectifs de dernière minute, pour lesquels je me savais pas prête. S’entrainer pour un semi-marathon en un mois. OK ! Mais pas en voulant gagner 15 min sur son temps record. Après la déception du résultat de la course, identique à celui du semi réalisé 6 mois avant (rires), vient le temps de la réflexion et de la raison.

J’ai appris à mes dépends que l’on a moins de chances à atteindre notre but en voulant tout changer tout de suite. Je crois que c’est humain de vouloir progresser et de faire mieux. Je crois aussi que parfois cette envie peut aussi nous empêcher d’aller jusqu’au bout. Cela ne veut pas dire qu’il est interdit de rêver ou d’avoir de l’ambition…Il suffit simplement de prendre le temps, d’être patient et travailler petit à petit pour être prêt le Jour J.

C’est facile à dire mais comment y parvenir ?

Pour commencer, il est nécessaire de se laisser le temps et de calculer nos besoins en termes de semaines d’entrainement. Et tout ceci de la manière la plus objective qui soit, bien sûr !

Ensuite il faut dévier le plus souvent son regard du résultat futur à obtenir et se concentrer sur ce que l’on doit faire aujourd’hui, demain, cette semaine. Cela m’aide à travailler plus sereinement et apprécier les efforts que je fournis de jour en jour. En somme tracer un chemin vers notre objectif est plus efficace que de rêver à un futur exploit personnel.

Enfin noter mes bons et moins bons entraînements s’est avéré très utile pour moi car cela me permet de valoriser davantage le chemin parcouru et à gagner en confiance avant le jour J de la course.

J’ai appliqué ces 3 règles pendant ma préparation à mon premier marathon et je dois dire que :

  • ma motivation est restée quasi intacte tout le long du processus
  • je n’ai pas subie la course le Jour J
  • j’ai tiré une satisfaction plus importante de l’assiduité dont j’ai fait preuve que du résultat lui-même (4h 34 pour un objectif de 4h19).

C’est sans doute aussi d’abord pour ces raisons-là que j’ai voulu faire un marathon, c’est-à dire, renforcer mon mental et apprendre la discipline et la patience. Travailler chaque semaine, faire des pas de bébé tous les jours, franchir un à un les paliers nécessaires pour atteindre mon objectif.


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2 Commentaries

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Mathilde
25 octobre, 2016 11:05 am

Super ;) Bravo.

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